"Glen Affric"

La nouvelle pépite de chez Giebel !

Sitôt en rayon, sitôt adopté par ses lecteurs assidus, et autres dévoreurs de romans noirs, "Glen Affric" le nouveau thriller de la prolifique auteure se classe très vite en tête des ventes.

L'histoire ? La voici :

" Je suis un idiot, un imbécile, un crétin. Je n’ai pas de cervelle"

Léonard se répète ce refrain chaque jour et chaque nuit, une suite de mots cruels qu’il entend dans la cour, dans la rue. Son quotidien.

"Léo le triso. Léonard le bâtard."

Léo n’est pas comme les autres et il a compris que le monde n’aime pas ceux qui sont différents.

Alors ce qu’il aimerait lui, parfois, c’est disparaître.

Être ailleurs. Loin d’ici. À Glen Affric.

Y rejoindre son frère qui est parti en Ecosse et n’en est jamais revenu. Un jour, lui aussi ira voir les cascades, les lacs, les vallées plantées de grands pins majestueux. En attendant, il accepte, et subit ce que ses harceleurs lui infligent. Mais jusqu’à quand ? Car si Léonard est une proie facile et résignée, tout être humain a ses propres limites"

Découvrez ci-dessous la vidéo promotionnelle de ce concentré d'âmes en souffrances

Alors ce nouveau pavé de frissons, à prendre ou à laisser ?

Je vous ai concocté une petite critique qui je l'espère vous aidera à faire votre choix.

Mais tout d'abord, faisons connaissance avec l'auteure :

Karine Giebel est une auteure française de romans policiers. Ses titres dont la plume est teintée d'un noir d'encre, sont classés parmi les têtes de gondole au rayon polars.

En effet, Karine Giebel, qui s'est d'abord fait connaître avec le fameux "Meurtres pour rédemption" roman profondément noir et intense dans la psychologie de ses personnages, n'en est pas à son coup d'essai en terme de best sellers.

Mais "Meurtres pour rédemption" écrit en 2006 n'est pas le premier titre qu'elle a fait naître, "Terminus Elicius" écrit en 2004 reçoit le prix Marseillais su Polar en 2005.

S'ensuit ensuite l'apparition du titre "Les morsures de l'ombre" récompensé à trois reprises dont celle du "Prix SNCF du polar français 2009" ou l'on plonge dans huit clos étouffant dont la trame principale est agrémentée de torture et séquestration.

Vient ensuite le parfait manuel de la chasse à l'homme, j'ai nommé "Chiens de sang", qui vous plonge dans son univers de violence et de survie.

La liste continue avec "Jusqu'à ce que la mort nous unisse" ou vous randonnerez au coeur des Alpes accompagné de Vincent et Servane qui vous emmèneront dans une trépidante enquête au dénouement dramatique.

Au menu ensuite, "Juste une ombre" qui fut mon premier roman de cette auteure, et qui m'a laissé un souvenir impérissable, nous embarque dans une intrigue très psychologique, l'auteure délaissant ici un peu la noirceur palpitante qui fait sa marque de fabrique. Nous y faisons la connaissance de Cloé qui va sentir autour d'elle son monde s'effonder, ses certitudes s'effriter, et sa vie s'étioler, le tout donnant un délicieux mélange.

Nous continuons notre route dans le monde de Karine Giebel avec "Purgatoire des innocents" ou le bourreau n'est peut-être pas celui que l'on croit, et ou la frontière entre ange et démon s'affine au fur et à mesure du récit.

Puis "Satan était un ange" ou nous nous embarquons dans un road trip d'une forte intensité, toute en douleurs et secrets.

La quête continue avec "De force" ou les secrets de famille nous broient les tripes et font couler nos larmes.

Arrive ensuite son très bouleversant "Toutes blessent la dernière tue" qui nous entraine au coeur de la vie bouleversante et déchirante de Tama, esclave moderne à laquelle on s'attache fortement.

Puis son avant dernier opus "Ce que tu as fait de moi" qui nous conte une histoire d'amour forte en souffrance et en douleur.

Et enfin donc son dernier en date "Glen Affric", un très beau pavé qui va nous emmener au coeur d'un splendide loch Ecossais, et dont le voyage s'avèrera semé d'embuches et de sacrifices.

N'oublions pas également les quatre romans composés de nouvelles :

"Post-mortem" très court roman ou un fan doucement cinglé offre à son idole écrivaine sa maison, un souvenir qui s'avèrera "mortel".

Nous avons également "Maîtres du jeu" recueil qui contient la nouvelle précédemment citée ainsi qu'une autre qui nous emmène à la suite d'un jeune policier aux trousses d'un dangereux fugitif échappé d'un asile.

Puis "D'ombre et de silence" qui nous invite dans l'univers de huit petites nouvelles, chacune nous invitant à un voyage tortueux et noir.

Et enfin pour finir ce splendide Curriculum vitae, "Chambres noires", le dernier recueil né de ses mains, dans lequel l'auteure s'est inspiré de films célèbres pour chacune des quatre nouvelles.

Vous avez maintenant entre vos mains, la panoplie des titres que Karine Giebel a créés, vous êtes maintenant prêts à vous régaler en plongeant avec avidité dans chacun d'entre eux.

Voici donc maintenant mon avis rédigé sous forme de petite critique pour la pépite du jour, j'ai nommé "Glen Affric", en espérant que celui-ci pour donnera l'envie de caresser les pages de ne nouveau roman.

"Ce voyage a Glen Affric fut pour moi l'un des meilleurs que Giebel ait pu m'offrir ... quel plaisir ce fut de retrouver chaque jour les déboires et les aventures de Jorge et Léonard, de suivre leurs péripéties et leurs angoisses, leur chemin de croix et leur combat de chaque instant contre l'impitoyable dureté de la vie... cette histoire cauchemardesque et intense, forte et palpitante, intense et tranchante, dure et douce à la foi... ce thriller percutant que Karine Giebel nous offre ici nous emmène aux confins de l'Écosse là ou l'évasion est reine, sa plume toujours aussi incisive nous embarque une fois de plus dans une plongée au coeur de l'enfer, dans les tréfonds les plus noirs de l'âme humaine, là ou se cotoient la peur et l'amour, le tout nous offre une pépite de presque 800 pages pour notre plus grand plaisir !" Retrouvez toutes mes critiques sur mon compte Babelio sous le pseudonyme "LFABourges"